On aime ou on déteste mais le moins que l’on puisse dire, est que le nouveau disque de Marjolaine Reymond ne laisse pas indifférent. Nous, on a adoré. Un album longuement muri par une artiste qui ne ressemble à personne d’autre qu’à elle-même. Pour ce simple fait, elle mérite toute notre attention. La chanteuse a su créer un univers personnel, étrange et fascinant ; elle a signé tous les arrangements musicaux. L’orchestre est constitué de fans de la singulière vocaliste, et quels fans ! David Patrois (très présent au vibraphone et au marimba), Xuan Lindenmeyer (basse), Yann Joussein (batterie)? + quelques invités triés sur le volet : Christophe Monniot (sopranino, saxophone alto et baryton), Alain Vankenhove (trompette), Juliette Stolzemberg (flûte), Julien Pontvianne (saxophone ténor)… « Oubliez la pochette (pas les textes des poèmes), les références aux figures du passé fussent-elles prestigieuses, et laissez le fil d'Ariane se dérouler pour parcourir sans préjugés, avec curiosité, ces labyrinthes très personnels. ?Le charme pourrait vous saisir, impromptu. Profitez-en !?? » peut-on lire sur le net à son propos. Ce disque est constitué de chansons ou d’évocations musicales ponctuées de courts poèmes d’Emily Dickinson, dit par Linda Thiry. A découvrir sans préjugés.