L’Amour qui brûle en moi, paru en 1976 est un album charnière dans la carrière de Sheila.
L’ère yé-yé est révolue depuis bien longtemps et la chanteuse nage dans sa période « Rois mages », mais elle n’est pas encore une star du disco. Le disque compte quelques ritournelles entraînantes et sucrées, « Une fille ne vaut pas une femme » (repris en face B de « L’Arche de Noé »), « Les Nuits de musique » et « Goodbye, my love ».
La chanson-titre est une reprise d’un morceau italien du chanteur Granieri Tomassini ; Sheila avait déjà fait son marché dans le répertoire transalpin pour « L’arche de Noé ». Et puis, il y a « Patrick mon chéri », déjà sorti en 45 tours quelques mois avant où Sheila égrène la météo des pays d’Europe : «Barcelone, 13 degrés, pluie ; Francfort, 6 degrés, nuageux », etc.
A Paris, en tout cas, la température était plutôt « froide» et Sheila ne pouvait déjà plus chanter « Ringo, je t’aime »…
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