« Un Steinway de la fin du XIXe siècle et une lecture scrupuleuse de la partition : Håkon Austbø nous mène au-delà des notes. [...] le texte, tout le texte, mais aussi une dimension quasi surnaturelle qui, dès les Miroirs, fait entrer le ton fantastique et désespéré du futur Concerto pour la main gauche dans la torpeur des Oiseaux tristes ou le quasi naufrage d’Une barque sur l’océan. Ses Miroirs, impeccables et tragiques, rappellent qu’ils furent au programme de son premier disque voici bien quarante ans. Depuis, le pianiste norvégien, qui a enregistré tout Debussy et tout Messiaen, cherchait l’instrument parfait, capable de soutenir son jeu ample et fusant, pour revenir à Ravel. Il l’a trouvé : un Steinway sorti des ateliers de New York en 1893, restauré à Hambourg en 2010, [...] emplis de timbres profonds, à l’aigu impeccablement harmonisé aux autres registres. [...] » (Classica, septembre 2019 / Jean-Charles Hoffelé)