Composée en 1923 sur des poèmes d'Henri Ghéon, l'un des fondateurs de la Nouvelle Revue française, Le Miroir de Jésus d'André Caplet demeure l'une des oeuvres les plus oubliées de la musique française du début du XXe siècle. Partition nourrie à l'esthétique debussyste, baignée de lumière et d'intensité pudique. Les effleurements délicats et insaisissables qui animent ce chef-d’œuvre complet sont ravivés par des interprètes fins et inspirés, à commencer par le splendide Quatuor Sine Nomine. Du plaisir, rien que du plaisir !
Œuvre mystique, Le Miroir de Jésus écrit en 1923 sur des poèmes d’Henri Ghéon, est une partition tout à fait singulière par sa structure en quinze fragments où le chrétien médite sur les « mystères » vécus par la Vierge Marie face aux événements de la vie de son Fils, comme dans un « miroir » d'elle-même. Par sa formation également : mezzo-soprano, chœur de femmes, harpe et quintette à cordes. Une œuvre rare, raffinée, à méditer autant qu’à écouter.