« Avec ces évocations du monde intérieur se boucle la triade imaginée par Marlis Petersen, dont un Diapason d'or avait honoré chacun des précédents albums (Numéros d'avril 2018 et mars 2019). Celui-ci a été gravé quelques jours après la série des Salomé à Munich en juillet dernier, où la personnalité de l'artiste jetait une lumière neuve sur le texte et le rôle-titre. Revenant au lied, son soprano est parfois moins aisé d'intonation ou de contrôle que d'habitude [...] Le programme possède cependant de grands attraits, à commencer par les raretés dues à des contemporains de Strauss : Seele de Karl Weigl, Läuterung de Richard Rössler [...] En un enchaînement épatant des œuvres, le cœur du propos se distingue ici par un diptyque germanique et français consacré au "mouvement intérieur". [...] Au terme d'une écoute, qui en appelle d'autres, une certitude : Marlis Petersen est une artiste consciente, amie des défis, libre et généreuse. [...] » (Diapason, décembre 2019 / Jean-Philippe Grosperrin)