Troisième incursion chez Schubert pour Ran Jia, avec deux grandes Sonates de la maturité, les D. 958 et 845. L'art extrêmement poétique de la jeune pianiste chinoise ne trouve pas tout à fait à s'exprimer ici, elle qui souvent éblouit en concert. On envie d'ailleurs un peu les Berlinois, qui ont pu au début du mois de mars 2017 entendre l'intégrale des Sonates de Schubert à la Philharmonie ! Pour les autres, on leur conseille de guetter la venue en concert de cette Chinoise encore peu connue dans leur région, et de se consoler avec ses deux précédentes incursions schubertiennes. Son album chez Artalinna regroupant les Sonates D. 960 et D. 664 avait d'ailleurs été récompensé par le magazine Classica. (c) Qobuz